Le parlement a voté à partir du 1 janvier 2012 un jour de carence en cas d'arrêt maladie. Dorénavant selon la loi, titulaire ou non, les agents ne seront plus rémunérés le premier jour de chaque arrêt initial de maladie. Cette mesure pénalisant les salariés malades avait suscité un tollé parmi les syndicats et les professionnels de santé ainsi que des parlementaires communistes et du Front de gauche. Encore une fois, au nom de la résorption de la dette et des déficits, le gouvernement entend faire payer aux salariés le prix de la crise.
Les salariés sont accusés d’être trop malades et sanctionnés financièrement, Laurent Wauquier en faisait même une question " de principe". Voilà une nouvelle régression des droits en matière de protection sociale.
Aves les syndicats de notre collectivité nous dénonçons cette mesure injuste et inefficace. Ils se sont mobilisés et avec eux des centaines d'agents pour demander la prise en charge par le
département de ce jour de carence. Nous apportons notre soutien à la demande des personnels formulée auprès de leur employeur.
Le Président du conseil général peut décider de payer ses salariés dès le premier jour de l'arrêt maladie, à l'instar des salariés du privé dont beaucoup sont couverts par leurs conventions collectives, cela témoignerait de son engagement pour les droits des personnels de notre collectivité.