Extrait de mon intervention en séance du Conseil départemental du 28 mai
"Puisque l’on évoque la Sécurité Sociale, il faut souligner que celle-ci est issue de la résistance et qu'elle participait de la construction d’un avenir de progrès social dans un monde en ruines.
Oui, l’esprit de la résistance ne s’est pas arrêté au lendemain de la fin de la guerre, il s’est poursuivit avec le programme du CNR.
Programme qui est systématiquement détruit aujourd’hui, la situation de la Sécurité Sociale en est l’illustration.
L’horizon indépassable que l’on nous trace, c’est celui de la compétitivité, de l’austérité, des réformes de régression sociale, de budgets contraints, de réduction des droits des salariés. C'est l’esprit de la résistance que l'on détruit, on détruit toute perspective, réduisant l’avenir aux obsessions des financiers.
L’esprit de résistance ne doit pas être un souvenir auquel on rend hommage mais une réalité d’aujourd’hui que l’on fait vivre dans nos actes politiques.
L’esprit de la résistance, c’est aussi une unité qu’il a fallu construire.
Et si l’hommage rendu hier à de grandes personnalités est juste, l’éviction volontaire de sa composante communiste est inacceptable et l’on ne peut évoquer la grandeur de la France quand on remet en cause la réalité de cette Résistance. "