où va le commerce local ?

Que sont devenus les marchés hauts en couleur et riches d’odeurs, les rues bordées de boutiques vivantes qui nous attiraient jusqu’au début des années 80.

Même la rue commerçante d’Aulnay ou le bd Chanzy à Livry Gargan qui faisaient références n’ont plus le charme et la vie d’autrefois.

 

Pourtant lorsque nous allons sur Paris ou dans certaines villes de Province nous retrouvons n, des rues vivantes, des vitrines qui nous attirent et des marchés ou il fait bon flâner. Sans évoquer la magie des vitrines de noël à Paris ou en Alsace

Pourquoi ce changement ? Notre mode de vie ou le couple travaille nous amène à vouloir faire rapidement nos courses en un seul endroit, en une seule soirée pour la semaine.

La publicité pour les super marchés, la grande diversité des produits nous attire et les grandes surfaces ont réussit leur pari, aujourd’hui Carrefour, Continent, Auchan ces enseignes française sont implantées à Pekin Moscou ou Mexico. Elles font beaucoup d’argent.

 

Parallèlement à la destruction du petit commerce et à la richesse des grandes enseignes nous assistons à la ruine de la petite agriculture qui passe sous les fourches caudines des grandes surfaces et les cours imposés par la grande distribution.

Mais aussi parce que ces enseignes ne distribuent que des produits stéréotypés, et qu’il n’existe presque plus d’autres circuits de distribution.

 

 Dans le domaine de l’habillement on retrouve la même uniformisation, les grandes surfaces du secteur ; Rosny , Aulnay ou Claye nous proposent des magasins de vêtements mais se sont souvent les mêmes chaînes, il n’y a plus d’originalité si l’on veut autre chose il faut aller à Paris. Et pourtant alors que certains pointent du doigt la création possible d’Aéroville, c’est en silence que paris Nord s’agrandit de 50000m2, que restera t’il de la rue commerçante d’Aulnay ? La question posée est bien de savoir si on accepte ce mode de vie ou si d’autres choix sont possibles. Des nouveaux modes de consommation apparaissent, même marginales comme les AMAP ou des producteurs s’associent à des consommateurs pour leur fournir des fruits et légumes ou de la viande Bio à prix raisonnable, en les livrant chaque semaine. A Paris des commerces font preuve d’originalité, par exemple en ouvrant des bistros librairie. Réfléchir sur notre société, sur notre mode de vie est vital, aider les commerçants à prendre le pari de l’innovation est aussi indispensable, peut être trouvera t’on de nouvelles solidarité entre consommateurs et petit commerce