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Cambadélis: Notre-Dame-des-Landes,
"symptôme" d'une "faiblesse du dialogue à gauche"
Cambadélis: Notre-Dame-des-Landes, "symptôme" d'une "faiblesse du dialogue à gauche"
Créé le 17-11-2012 à 23h25 - Mis à jour le 18-11-2012 à 07h35
Mais Jean Christophe Cambadélis oublie quelques détails qui redent ce dailogue quasi impossible.
Lorsque le PS a présenté la cndidature de francois Hollande il a déclaré que le programme du président était à prendre ou a laisser aucun dialogue n'était possible pour la première fois lors
d'une élection présidentielle.
Lorsque le PS fait passer ses projets de loi aucun amendement des parlementaires Front de Gauche n'est possible même pas ceux qui ont été vote par le PS il y a quelques mois sous Sarkozy.
Et quel dialogue? Sur la meilleure manière de mettre en place une politique libérale sur la base d'une austérité catastrophique?
Ce n'est pas un dialogue mais un alignement qui est demandé. Au moins pour le vote des étrangers ou le mariage pour tous faites une effort appelez à la mobilisation plutôt que de reculer sans
arrêt.
Le député PS de Paris, Jean-Chrisophe Cambadélis, juge que l'opposition au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes défendu par Jean-Marc Ayrault, est un "symptôme"
d'une "faiblesse du dialogue à gauche", dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche. (c) Afp
PARIS (AFP) - Le député PS de Paris, Jean-Chrisophe Cambadélis, juge que l'opposition au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes défendu par Jean-Marc Ayrault, est un "symptôme" d'une
"faiblesse du dialogue à gauche", dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche.
"Nul n'ignorait le nom du Premier ministre et ses engagements sur ce dossier. Il n'y a pas de surprise", dit-il. "Mais Notre-Dame-des-Landes est un symptôme, il y a une faiblesse du point de
vue du dialogue à gauche", ajoute M. Cambadélis, qui estime qu'il y a "urgence" à mettre en place "un comité de liaison de la gauche et des écologistes". "Pour dialoguer entre nous et répondre
à une droite qui se radicalise".
Il explique que ce comité de liaison doit "aller au-delà de ceux qui soutiennent la politique gouvernementale", et donc au Front de gauche.
"Il faut s'ouvrir aux citoyens dans les ateliers du changement et aux partis politiques qui ne sont pas dans la majorité gouvernementale mais qui étaient dans la majorité présidentielle",
poursuit-il, jugeant "l'unité de la majorité nécessaire".