Je fut et reste critique sur le manque de démocratie dans le fonctionnement du conseil général lors des précédents mandats, mais ce qui se met en place c'est un régime présidentiel s'appuyant sur une équipe ressérée et un directeur général des services omniprésent et sans nul doute efficace.
Les Vice présidents sont contournés, la communication des informations est maîtrisée, les conseillers généraux existent à peine et ne parlons pas de l'opposition. Les séances étant réduites à leur plus simple expression.
Bien sur un nouveau président issu d'une nouvelle majorité à le droit de modifier la politique du conseil général, de la marquer de son empreinte, pour cela il se méfie des résistances et des réticences.
Mais un président du conseil général ne peut pas faire comme si sa majorité n'était pas plurielle et ignorer l'exisetence d'une opposition.
Le combat pour un fonctionnement démocratique du conseil général était un combat central hier il l'est plus encore aujourd'hui, si il n'y pas de raison de s'opposer à des nouveautés qui représente un progrès pour la population, nous devons être très attentifs à tout ce qui risque de marquer des régressions.
Je vais revenir sur la question budgétaire, C Bartelone à raison de se battre sur la question de l'emprunt face au banques mais il ne faut pas oublier que le poids des transferts de charges, les modifications des dotations gouvernementales et le ticket modérateur représentent un poids beaucoup plus important sur le budget du département.
la lutte contre une augmentation sensible des impôts et contre des coupes sombres dans les financement utiles aux habitants demandent un mobilisation de grande envergure.
Il est vrai que la pression va être forte, raison de plus pour resister au gouvernement