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Déclaration de Gilles Lemaire
Le gouvernement recule sur les OGM, en retirant le projet de loi de l'ordre
du jour du parlement.
Le combat pour le droit et la liberté de produire et consommer sans OGM
continue. Quatre axes :
- confirmer ce premier recul en ayant une clause de sauvegarde au plus vite
avec un contenu correct, pour qu'elle ne soit pas repoussée par le Conseil
européen et qu'elle ne soit pas levée par le gouvernement français trop
aisément.
- être attentif à la réaction de l'Union européenne le 11 janvier à la
plainte déposée par les gouvernements des USA, du Canada et de l'Argentine
auprès de l'OMC contre l'Union européenne. La question des OGM est bien au
coeur du combat altermondialiste !
- poursuivre le débat sur le contenu du projet de loi en prévision des
discussions parlementaires qui auront lieu au printemps.
- reprendre le combat contre les importations de soja et maïs trangéniques,
très largement utilisés pour l'alimentation animale.
Ne boudons pas notre plaisir mais restons vigilants !
Aussi je vous propose de maintenir la réunion de jeudi 10 janvier à 20h au
siège du PCF 120 rue Lafayette. Nous réévaluerons les actions du 12 et du 15
janvier en fonction de la nouvelle situation.
cordialement
gilles lemaire
ps : par contre nous n'éditons pas de tract.
(d'après l'AFP)
Le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé cet
après-midi devant la commission des Affaires économiques du Sénat le retrait
du projet de loi sur les OGM, qui devait venir en discussion au palais du
Luxembourg le 15 janvier.
La décision a été annoncée alors que José Bové et deux autres grévistes de
la faim anti OGM venaient de sortir du bureau du ministre de l'Agriculture,
Michel Barnier. Ce dernier s'était d'ailleurs déclaré opposé à tout report
de la discussion parlementaire sur le projet de loi.
Selon le rapporteur du texte Jean Bizet (UMP), qui s'est déclaré "surpris et
déçu", le projet de loi est retiré "en attendant l'avis du Comité de
préfiguration de la Haute autorité sur les OGM", qui doit se prononcer
demain soir ou jeudi matin sur le Mon810, le seul OGM cultivé en France.
Cet avis, estime-t-il, devrait déboucher sur une décision du gouvernement de
faire jouer la "clause de sauvegarde", qui permet à un pays européen
d'interdire la culture d'un OGM autorisé sur le plan communautaire, ce qui
retirera toute urgence au projet de loi.
Pour Jean Bizet, c'est clair: c'est la faute à Bové. Le retrait du projet de
loi résulte des "pressions" exercées par José Bové, en grève de la faim
contre les OGM, a-il déploré, moquant in petto la bise faite par Nathalie
Kosciusko-Morizet au leader altermondialiste, jeudi dernier, au ministère de
l'Ecologie. "La démagogie l'emporte sur la démocratie", a-t-il lancé, amer.
Il en résulte que la France ne pourra pas cultiver de maïs transgénique mais
pourra continuer à en importer, a souligné le rapporteur, alors que
l'Allemagne vient de renoncer à se prévaloir de la clause de sauvegarde.
"Ca va dans le bon sens, s'est réjoui José Bové ce soir. La facon dont le
projet de loi était engagé, avec seulement un jour et demi de discussion au
Sénat, un jour à l'Assemblée et pas de navette, n'aurait pas permis un débat
serein et approfondi."
Le gouvernement recule sur les OGM, en retirant le projet de loi de l'ordre
du jour du parlement.
Le combat pour le droit et la liberté de produire et consommer sans OGM
continue. Quatre axes :
- confirmer ce premier recul en ayant une clause de sauvegarde au plus vite
avec un contenu correct, pour qu'elle ne soit pas repoussée par le Conseil
européen et qu'elle ne soit pas levée par le gouvernement français trop
aisément.
- être attentif à la réaction de l'Union européenne le 11 janvier à la
plainte déposée par les gouvernements des USA, du Canada et de l'Argentine
auprès de l'OMC contre l'Union européenne. La question des OGM est bien au
coeur du combat altermondialiste !
- poursuivre le débat sur le contenu du projet de loi en prévision des
discussions parlementaires qui auront lieu au printemps.
- reprendre le combat contre les importations de soja et maïs trangéniques,
très largement utilisés pour l'alimentation animale.
Ne boudons pas notre plaisir mais restons vigilants !
Aussi je vous propose de maintenir la réunion de jeudi 10 janvier à 20h au
siège du PCF 120 rue Lafayette. Nous réévaluerons les actions du 12 et du 15
janvier en fonction de la nouvelle situation.
cordialement
gilles lemaire
ps : par contre nous n'éditons pas de tract.
(d'après l'AFP)
Le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé cet
après-midi devant la commission des Affaires économiques du Sénat le retrait
du projet de loi sur les OGM, qui devait venir en discussion au palais du
Luxembourg le 15 janvier.
La décision a été annoncée alors que José Bové et deux autres grévistes de
la faim anti OGM venaient de sortir du bureau du ministre de l'Agriculture,
Michel Barnier. Ce dernier s'était d'ailleurs déclaré opposé à tout report
de la discussion parlementaire sur le projet de loi.
Selon le rapporteur du texte Jean Bizet (UMP), qui s'est déclaré "surpris et
déçu", le projet de loi est retiré "en attendant l'avis du Comité de
préfiguration de la Haute autorité sur les OGM", qui doit se prononcer
demain soir ou jeudi matin sur le Mon810, le seul OGM cultivé en France.
Cet avis, estime-t-il, devrait déboucher sur une décision du gouvernement de
faire jouer la "clause de sauvegarde", qui permet à un pays européen
d'interdire la culture d'un OGM autorisé sur le plan communautaire, ce qui
retirera toute urgence au projet de loi.
Pour Jean Bizet, c'est clair: c'est la faute à Bové. Le retrait du projet de
loi résulte des "pressions" exercées par José Bové, en grève de la faim
contre les OGM, a-il déploré, moquant in petto la bise faite par Nathalie
Kosciusko-Morizet au leader altermondialiste, jeudi dernier, au ministère de
l'Ecologie. "La démagogie l'emporte sur la démocratie", a-t-il lancé, amer.
Il en résulte que la France ne pourra pas cultiver de maïs transgénique mais
pourra continuer à en importer, a souligné le rapporteur, alors que
l'Allemagne vient de renoncer à se prévaloir de la clause de sauvegarde.
"Ca va dans le bon sens, s'est réjoui José Bové ce soir. La facon dont le
projet de loi était engagé, avec seulement un jour et demi de discussion au
Sénat, un jour à l'Assemblée et pas de navette, n'aurait pas permis un débat
serein et approfondi."