Justice pour les sans abri
Lorsque le climat s’en mêle la misère devient plus apparente. Souvenons- nous de la catastrophe de la Louisiane avec la brutale révélation d’une importante population pauvre dans le pays le plus
riche du monde.
Aujourd’hui en France c’est le froid qui révèle l’étendue de la pauvreté. Depuis le lancement par Coluche des restos avec comme cri du cœur : » Aujourd’hui on n’a plus le droit
d’avoir froid ou d’avoir faim » Les restos développent toujours plus leur activité. Heureusement que les bénévoles sont là, je leur rends hommage, mais eux-mêmes font ce constat tragique la
pauvreté est toujours plus présent, elle s’étend à des salariés dont les revenus sont trop faibles, à des retraités.
Cette dernière semaine les actions du DAL et des enfants des enfants de Don quichotte ont été réprimées avec violence. Certes l’hébergement d’urgence est assuré mais dans quelles conditions et
avec qu’elle possibilité de retrouver un toit ?
Le logement est un droit, pas une affaire juteuse pour la spéculation immobilière.
Les responsables des associations d’aide aux sans abris soulignaient qu’un tiers de ceux-ci avaient un emploi. Une étude récente révèle que 25% des habitants de la Seine saint Denis âgés de moins
de 65 ans vivent avec moins de 845 euros par mois.
La société française est toujours plus inégalitaire, les coupes sombres contre les services publiques, vont aggraver la situation.
Conjuguons la lutte pour la justice sociale avec la lutte pour le climat, un autre monde est possible.