Le piège est en place, voter contre la bête immonde pour faire élire celui qui va la nourrir!

Pourquoi si peu de monde dans la rue pour manifester contre la présence de Le Pen au deuxième tour? Peut être parce que le constat a été fait par beaucoup que cela ne sert à rien.

Peut-être aussi qu'une partie des médias a aidé à sa banalisation, parfois même en y mettant du coeur à l'ouvrage. Mais pour l'essentiel, ce sont les politiques libérales de Sarkozy puis de Hollande, qui laissent de plus en de gens en détresse, les paysans qui ne vivent pas de leur travail, les ouvriers qui voient leur usine fermée alors qu'elle faisait des bénéfices. Le nombre des milliardaires augmenter alors que celui des allocataires du RSA a explosé.

Pour des millions de personnes, le risque de fascisme, les rappels du nazisme ne suffisent plus à bloquer leur rejet du système. Le système de la Vème République fonctionne encore bien, même s'il risque d'exploser. Vous avez le choix, soit vivre plus mal encore, soit vivre plus mal encore et avoir un régime fasciste! Quel choix enthousiasmant.

Rien ne sert de stigmatiser ceux qui ne votent plus, ceux qui veulent voter blanc, ce qu'il faut c'est s'unir autour d'un projet social et écologiste foncièrement antilibéral. Jean-Luc Mélenchon nous a conduit jusqu'au seuil de cet espoir.

Ceux qui aujourd'hui reprochent à Jean-Luc Mélenchon de ne pas appeler ouvertement à voter contre Le Pen, alors qu'il l'a fait sans cesse depuis des années et durant toute la campagne particulièrement en portant un programme qui nous donne de l'espoir et du rêve, ceux là sont en partie dans la même attitude que Hollande qui n'attaquait pas Le Pen mais Jean-Luc Mélenchon comme le danger principal pour la France.

Battre Marine Le Pen puis se mobiliser contre celui qui veut détruire nos vies en faisant des salariés des esclaves des temps modernes, c'est le sens de notre combat, ne nous trompons pas d'adversaire.