Un texte de mon ami Jean Pierre Heinen sur son blog
Le Premier Ministre de la France en s’adressant aux investisseurs chinois, explique en substance qu’ils peuvent invertir en France et surtout qu’ils ne s'inquiètent pas car ils auront le droit de licencier (curieuse conception de l’investissement pour une politique de l’emploi qui conduit au droit de licencier) Pour ce qui concerne les droits des salariés il continu de les réduire, avec la poursuite des réformes du “marché du travail” et par la libération plus encore de l’économie. Il libère pour les investisseurs et réduit les droits et les libertés des salariés.
Si la coopération avec des investisseurs étrangers peut créer de nouveaux échanges sur la base d’un intérêt commun, c’est a dire pour les peuples, ce ne peut être par la prise en compte des intérêts exclusifs de la finances au détriment des peuples. Et pourtant c’est ce discours que tient Manuel Valls. Il s’éloigne de plus en plus d’une politique de gauche, par conséquent, il devient plus qu’urgent de stopper cette politique qui à déjà fait suffisamment de dégâts. Il faut impérativement imposer d’autres choix et celà passe sans attendre par le rassemblement et la lutte.
Quelques phrases du discours de Manuel Valls en Chine sont significatives de ses objectifs.
" La France est un pays attractif, un pays pro-entreprises, un pays pro-business, qui avance et se réforme".
“Ne craignez ni notre droit, ni notre droit social, ni la réalité française, au contraire, c'est un pays qui vous permettra de faire de très belles affaires.”
“ Mon gouvernement souhaite lever tous les obstacles pour permettre à tous les investisseurs chinois de venir.”
“Les réformes aujourd'hui sont en cours et vont se poursuivre notamment dans le domaine du marché du travail “
“ La mise en place d’un plan de réduction des dépenses publiques sans précédent , avec le choc majeur de compétitivité des entreprises » par « le pacte de responsabilité et le plan de simplification administrative ».
« Nous réformons le marché du travail et mettons plus de liberté dans notre économie “
" L’image selon laquelle nous ne réformons pas notre marché du travail, et qu’il est impossible de licencier en France, est fausse. La protection de l’emploi est plus élevée en Allemagne qu’en France » et les 35 heures ne sont « qu’une durée de référence ».